1er long métrage
Résumé
Eté 2019, Zak déambule dans la capitale algérienne. Il échange avec son père au sujet du Hirak, série de manifestations ayant lieu en Algérie depuis février 2019 et trouvant sa source dans la contestation du pouvoir en place.
S’entremêlent des interrogations sur ses origines et le sens de ce mouvement, Zak pose un regard poétique sur ces évènements tout en nous offrant des instants suspendus dans la blancheur d’Alger. Plongé au cœur de ce Hirak, il y découvre une énergie folle nourrie d’espoir et de revendications, en multipliant les rencontres.
à propos de
Quel lien faîtes-vous entre le titre de votre documentaire et celui du livre Chroniques algériennes d’Albert Camus ?
En lisant Chroniques algériennes de Camus, le titre du film s’est imposé à moi. Camus est algérien et originaire de France, moi je suis français et originaire d’Algérie. Il y a une sorte de miroir inversé entre lui et moi, c’est quelque chose que
j’ai toujours ressenti en parcourant ses œuvres. Même si je me sens très proche de son travail, je ne partage pas son point de vue sur l’Algérie.
Dans Chroniques algériennes, il tente d’expliquer pourquoi l’Algérie ne peut exister sans la France, et que inversement,
la France ne peut pas exister sans l’Algérie. Je peux comprendre son point de vue de l’époque, peut-être que ce film est aussi une lettre adressée à Camus. J’aimerais qu’il puisse voir cette Algérie moderne, certes rongée par la corruption, mais son peuple est là, fier, debout et à nouveau en lutte pour son indépendance. Il faut rappeler que Camus était un humaniste, et un grand défenseur de l’égalité des droits entre algériens et français.
Zak Kedzi
(Extrait d’un entretien du dossier de presse de « Chroniques algériennes »)
Bio
Zak écrit depuis son plus jeune âge. Dès le collège, il s’essaie au rap qu’il délaisse au lycée pour la bande-dessinée.
À 22 ans, il fait évoluer son écriture et développe des nouvelles et de la poésie. Sa réalité familiale le pousse à travailler tôt, mais il continue d’écrire en parallèle.
Trois ans plus tard, il assiste au tournage d’un film qui sera pour lui une révélation. Il entame alors des études de cinéma à l’université. C’est à ce moment-là qu’il se passionne pour le cinéma. Son master de réalisation en poche, il signe plusieurs films de fiction et documentaires, dont Défense de filmer, Petits Princes, Chroniques algériennes et Lilya.
Ses œuvres, Chroniques algériennes et Rage, explorent les enjeux politiques et géopolitiques de notre époque. Dans ses travaux les plus récents, il se joue des limites formelles entre le documentaire et la fiction.
Filmo
2024 : Rage
2023 : Lilya
2022 : Petits princes
2021 : Chroniques algériennes
2020 : Dans le cœur de mon père
2019 : Désir noir, une nuit proche de dieu
2018 : la Chimère
2017 : Défense de filmer